Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
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Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
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Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée. Oppressée.
Mes doigts se baladent sur le clavier de piano, dehors il fait sombre. J'étouffe. Non, je ne veux pas faire ma « Rebbelllzzz », loin de là. C'est juste que ... Que ...
Quand je respire, mon souffle est saccadé, ma tête me fait mal. J'ai les yeux qui me piquent et pourtant, je refuse de me faire emporter par Mr.Sommeil. Je ne l'aime pas. Il me fait peur, lui et sa charrette aux milles couleurs, aux roses rouges et aux feuilles dorées. L'air trop gentil inscrit sur son visage me terrorise. Mais je ne peux fuir. Les rêves s'entrelacent déjà autour de mes frêles jambes. Mes pires cauchemars galopent comme des chevaux autour de moi, en riant de ma personne, si ... si faible...
Les rêves montent, s'agrippent à mes bas, déchirent ma jupe, se cramponnent à ma tunique. A quoi est-ce que ça servirait de se débattre ?
Les rêves me déchirent littéralement. Des larmes rouges coulent lentement sur mes joues. Quand je me vois dans une vitre ou dans une glace, je ne me supporte plus.
Ce sourire hypocrite, entre l'euphémisme et beaucoup de choses, je voulais juste ...juste te voir sourire ! Mais je suis détruite... La corruption ronge ma peau, installant sur mon visage et sur des parties de mon corps des fleurs de toutes les couleurs, des feuilles miroitantes. Des rêves trop-heureux. Des cauchemars fétides. Mr.Sommeil me fixe, l'air menaçant. Je tiens dans mes mains un couteau, il glisse. De mes pores sortent des filets noirs d'une odeur atroce, visqueux, comme une nouvelle peau. Je suis à l'étroit dans ce corps qui ne me convient plus. Seul le son du piano résonne encore dans ma tête ; j'ai tout oublié...
Dans toute cette harmonie de noir, seul la couleur des fleurs et celle de mes larmes persiste. Pour tout dire, j'ai peur...
DustxStorm, Posté le samedi 31 juillet 2010 12:30
En plus cette photo ressemble énormément à quelqu'un que j'ai connu *__*.